David Stern : un patron controversé (Part 2)

Suite et fin de ce portrait consacré à David Stern. Nous allons aborder les sujets qui fâchent: Dress Code, Lockout, sanctions, marketing outrancié, lissage du jeu etc…


Le Commish au centre du lockout

Il est nécessaire, avant d’aborder ce sujet, d’en définir les termes. Le Lockout, ce n’est pas une simple grève, c’est la « fermeture d’une entreprise, décidée par la direction, pour répondre à une menace de grève. » Certains ont été évités, d’autres non. On se souvient qu’en 1995, une forte menace plane sur la NBA: les propriétaires se mettent officiellement en grève le 1er juillet mais le syndicat des joueurs trouve un deal rapidement (mi-septembre) pour sauver la saison. L’objet du débat? L’institution du « Rookie Scale ». En 1994, le premier pick Glenn Robinson demande aux Bucks un contrat de 100M$ sur 13 ans, il tombe d’accord pour 68M$ sur 10 ans. Cela ne plait pas aux vétérans, qui veulent restreindre ce type de pratique et les salaires des rookies pour libérer plus d’argent pour eux-mêmes. David Stern institue donc ce Rookie Scale, qui donne selon ce tableau de RealGM une idée de son fonctionnement.

En 2005, un sujet connexe fait surface: c’est la création d’un âge minimum pour se présenter à la draft. Le deal entre Stern et le président du syndicat des joueurs, Billy Hunter, évitera un lockout. Le Commish réussit à imposer cet âge minimum pour être éligible alors que certains jeunes joueurs étaient poussés à quitter l’université dès leur première année, voire à ne pas y aller et à rentrer en tant que pro. Le lobby est universités fait son job et cette nouvelle règle change la donne en NCAA et en NBA. Stern essaiera d’augmenter encore cet âge limite (19 ans) d’une année en 2011, sans succès.

C’est un de ses grands cheval de bataille, d’essayer de mieux cloisonner les parcours, un peu sur le modèle des Duncan et autres qui font leurs quatre années de fondamentaux avant de se lancer dans le grand bain des professionnels.

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Cependant, les négociations n’aboutissent pas toujours, sous l’ère Stern, deux lockout importants ont touché la NBA: celui de 1998/99 et celui de 2010/11. Tout d’abord, le lockout 1998 plaide en faveur de l’action du Commissionner. C’est la vraie première grève (il y a eu deux mini-lockout sans incidence jusqu’alors, en 1995 et 1996),  contre l’escalade des salaires et des masses salariales, afin de réguler les salaires pharamineux de certaines stars vis-à-vis notamment des roles players. Le salary cap contient trop d’échappatoires juridiques (loopholes) permettant de payer très cher certains joueurs et d’excéder la limite du cap, dont les fameux Larry Bird exception. Les propriétaires veulent également imposer un contrat rookie de 3 ans et renforcer la lutte contre la marijuana.

Le deal de Kevin Garnett (126M$ sur 6 ans) a bon dos pour la cause de Stern et des propriétaires, le Commish réussit à trouver un accord en faisant appel aux « joueurs moyens » de la NBA, qui sont plus nombreux que les représentants syndicaux. Il impose une date limite: si au 7 janvier 1999, il n’y a pas d’accord, il annule la saison, il parle même d’embaucher des joueurs de remplacement pour commencer la saison suivante. Provoquant la division et la discorde dans le camp adverse, il permet de trouver un accord. Ces négociations coûteront à la ligue 32 matchs et un All-Star Weekend, accessoirement une des pires saisons connue.

nba-lockout-2011-11-30Le second lockout, ensuite, est beaucoup plus récent. Le nœud du problème reste les finances, dans un contexte de crise économique mondiale, les propriétaires veulent réduire les salaires. Et encore une fois, c’est le lobby des propriétaires, appuyé par Stern, qui va l’emporter. Contrairement à 1998, ici, l’opinion publique penche plutôt en faveur des joueurs, certains propriétaires vont même pousser pour avoir un deal et ne pas perdre les bénéfices de la saison à venir. Ce sont les nouveaux, plus riches et réfléchissant à long-terme, qui ont le plus pesé, à présent, les revenus de la ligue sont partagé à 50% et non plus 57% avec les joueurs soit environ 2 milliards de dollars sur 7 ans (deal précédent). 16 matchs sont annulés, pour rattraper le temps perdu, des matchs sur 3 jours sont imposés. Encore une victoire pour la machine Stern.


L’épineuse question des sanctions et scandales afférant

Entre 1994 et 2004, David Stern doit faire face à deux situations extraordinaires: des bagarres générales ayant dépassé le cadre de la rencontre. Le premier cas, c’est le duel Derek Harper et Jo Jo English au 13 mai 1994 en demi-finale de conférence entre Bulls et Knicks, sous les yeux du Commish :

Regardez bien à 0:27 secondes, le visage mortifié de David Stern. Il n’a pas attendu pour agir : une nouvelle règle est mise en place; tout joueur qui quittera le banc ou sortira du terrain durant une bagarre sera suspendu un match. Une règle qui coûtera des places en finales, aux Knicks en 1997, quatre joueurs suspendus pour avoir quitter le banc dans le Game 5 face au Heat, et aux Suns 2007 avec le mauvais geste d’Horry sur Nash, qui conduira à la suspension de Suns au match suivant, dans l’incompréhension (Stoudemire et Diaw suspendus au Game 5 décisif).

Le second cas est plus récent et s’est déroulé au Palace d’Auburn Hill entre Pistons et Pacers. Les images valent 1000 mots:

Si l’incident débute avec Ben Wallace et Ron Artest, il termine avec le public contre les Pacers, du jamais vu. Artest, Stephen Jackson, Jermaine O’Neal, tous bien identifiables et auteurs de coups, contre des spectateurs descendus sur le terrain pour en découdre. Si Big Ben s’en sort avec quelques matchs de suspension (6), d’une part, la salle n’est pas sanctionnée pour ce désastre, d’autre part, ce sont 5 Pacers qui sont incriminés. A la base suspendu indéfiniment,  David Stern inflige un retrait de la saison pour Ron Artest, Stephen Jackson 30 matchs, Jermaine O’Neal 25 matchs.

Le syndicat des joueurs fait appel, en arguant que Stern a fait preuve d’abus d’autorité dans cette affaire. Un arbitrage fédéral est mis en place, qui confirme toutes les sanctions prises par le Commissionner sauf celle d’O’Neal, réduite à 15 matchs. Conflit éminemment juridique pour le juriste Stern, qui avance que selon le Collective Bargaining Agreement, il a tout autorité pour sanctionner à loisir et être juge en premier et dernier ressort de ces matières. Le juge fédéral ne sera pas du même avis, pour lui, l’incident a lieu « en dehors du terrain », donc pas sous la règle du CBA.

donaghy-stern_two-for-the-moneyCes affaires ont fait couler beaucoup d’encre, et que penser, aussi, du scandale Tim Donaghy? Cet arbitre qui en 2007 est mis au jour après une enquête du FBI sur des accusations de tricheries et de paris truqués. Donaghy ne partira pas sans se défendre et il blâmera notamment la NBA en disant qu’il recevait des ordres pour être en faveur d’une équipe plutôt que d’une autre, selon lui, le Commissionner a notamment usé de son influence lors du Game 6 entre Kings et Lakers en 2002. Par souci de transparence, une enquête indépendante est menée pour soutenir Stern pour le disculper de toutes ces accusations ainsi que les autres arbitres. Un changement de management auprès du corps arbitral est aussi mis en place; et au final, plus personne ne se souvient de cet escarmouche qui aurait pu coûter la tête des dirigeants de la NBA.

Enfin, l’influence de Stern s’est également transcrite directement dans le jeu et en saison régulière. Lorsque, au 29 novembre 2012, les Spurs décident de ne pas faire jouer Duncan, Parker, Ginobili et Green dans un match télévisé contre le Heat, la décision parait inacceptable pour le patron de la NBA qui prendra conséquence de ce refus de faire jouer les stars. San Antonio écope de 250.000$ d’amende pour un « manquement au service de la ligue et des fans ». L’insider Adrian Wojnarowski de Yahoo!Sports critiquera cette décision:

Stern s’en fiche complètement des réalités de la ligue et du terrain, il sauve juste les apparences. Pour lui, c’était un affront de la part de Popovich qui l’aurait embarrassé à la télévision publique, d’où son action si véhémente.

Car il est vrai que la première chose qui importe pour David Stern, c’est de faire fructifier en $$$ ce grand spectacle, quitte à en édulcorer toute sa saveur et son piquant, avec une politique qui met en avant l’image avant le jeu et le spectacle au centre du terrain.

La NBA : un atout marketing, une image de marque à protéger

S’il y a bien une chose qui ressort de ces trois décennies sous la houlette de Stern, c’est l’expansion économique de la grande ligue et son hégémonie mondiale en terme de revenus, de fans, de matchs diffusés dans tous les pays etc…

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Et même s’il est sifflé à chaque sortie, chaque remise de récompense, un sondage de SportNation résume bien sa dynastie:

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Il reste néanmoins plusieurs critiques à son encontre qui valent d’être mentionnées. S’il a effectivement fait de la NBA une véritable usine de marchandising, réalisant des profits qui se calculent aujourd’hui en milliards de dollars, c’est peut-être aussi, au détriment du jeu en lui-même, et du basket en général. C’est le cas, par exemple, du All-Star Game. Cet évènement, qui devait réunir les meilleurs joueurs des deux conférences pour une lutte symbolique – mais pas inintéressante – pour savoir qui étaient les meilleurs; ce n’est plus qu’une jolie vitrine cosmétique où le match finit en apothéose des concours plus ou moins ridicules au fur et à mesure de l’inventivité des publicitaires de la NBA. Et le match en lui-même, s’il a des ratings toujours très haut de part sa grande diffusion, n’a plus aucun intérêt. C’est devenu un peu comme le Pro-Bowl en NFL, les joueurs ne se fatiguent pas, ne défendent pas et s’amusent à mettre des dunks, voilà tout.

tumblr_mqhyphEEHc1rfgmbqo1_1280De manière plus générale, c’est aussi l’influence de Stern qui a aseptisé depuis les 90’s la qualité du jeu et la conduite des joueurs. On se souvient par exemple de la Hand Check Rule de 2004. Rendant toujours plus difficile de défendre proprement, afin d’avoir des matchs à haut scoring et des dunks, la NBA décide que les meilleurs défenseurs seront contraints. Quand un défenseur rentre en contact physique avec le porteur du ballon, pour l’empêcher de progresser, c’est une façon de défendre. Celle-ci est proscrite à présent en dehors de la défense au poste. Les chiffres depuis sont édifiants: en 2003/04, les équipes scoraient 102.9pts pour 100 possessions, depuis l’instauration de la règle, c’est 106.1pts dès la saison suivante!

Cette année, la NCAA a imposé le même type de règle. Les joueurs au talent offensifs ont donc plus de libertés pour s’exprimer, dans ce schéma global d’individualisation de la performance collective qui sied si bien à la NBA.

Que penser, également, du Dress Code ou la « tenue correcte exigée » aux joueurs en 2005 quand ils sont spectateurs sur le banc. Certains avancent que cette règle a été mise en place à cause d’Allen Iverson. Stern a banni, en somme, tous les vêtements un peu « street » et casuals qui étaient utilisés par les joueurs devant le public. A présent, ils doivent porter des costards, la NBA est la 1ère ligue de sport américain à renforcer son « dress code » ainsi. La règle a été conspuée par de nombreux joueurs dont Iverson notamment, néanmoins, payer 15.000$ d’amende à David Stern pour chaque match ne les enchantait pas plus.

Enfin, dernier cheval de bataille – beaucoup diront arlésienne – c’est l‘internationalisation de la NBA. Dans sa conquête mercatique, Stern a mis en valeur un certain Yao Ming, on se souvient des millions de vote au All-Star Game du géant chinois, même blessé dès 2002. Un match de saison régulière se joue, comme en NFL, en Angleterre chaque année; mais aussi le nombre record de joueurs internationaux ayant intégré la grande ligue, en 2012/13, il y en avait 84 provenant de 38 pays différents. L’objectif ultime de Stern était de créer une ou deux franchises qui représenteraient l’Europe, mais c’est un doux rêve qui n’arrivera, espérons-le, jamais, afin de préserver le basket européen en l’état.

Conclusion

Le rôle de Commish n’est pas une tâche aisée. David Stern a réussi à faire grandir cette ligue pour qu’elle devienne une véritable business machine, ainsi qu’une machine à rêve pour tous les fans de basket. Naturellement, les grands joueurs l’ont aidé dans cette entreprise, les Bird, Magic, Jordan, Ewing, Shaq, Bryant, Duncan etc…et si ses trois décennies ne sont pas exempt de tout reproche, ce n’est pas sur le côté marketing que l’on se plaindra.

De nombreuses décisions, de nombreuses règles, ont créé la polémique, certaines actions discrétionnaires du Commish laissent des traces indélébiles dans l’histoire de la NBA. Pat Riley commente:

David Stern est la raison numéro un du pourquoi cette ligue est aussi populaire aujourd’hui. Ce n’est pas un manque de respect envers tous les grands joueurs qu’il a connu ou propriétaires, c’est une question de leadership.

Il y a du vrai. On retrouve néanmoins des voix discordantes, sur la SBnation par exemple où un article complet détruit les panégyriques sur Stern, de la part d’un fan des Suns. Le principal reproche que je lui ferai, en tant que fan de la NBA depuis maintenant 15 ans, c’est très certainement l’orientation qu’a pris le jeu et la manière policée dont la mentalité a évolué. L’exemple parfait venant de Lebron James, on se rappelle de son « dribble du crabe » et de maintes autres stars qui ont des laisser-passer offensifs, on pense aux fautes que provoque un Wade après le shoot.

La mise en place d’une ligue de scoreurs au détriment d’une part des raquettes (reste-t-il encore 5 pivots intéressants aujourd’hui?) et d’autre part, du beau jeu collectif, nous amène à des Finals NBA de moins en moins agréables, quoi que la dernière fût une vraie bouffée d’air frais. Trop aseptisée, trop portée sur le « Show must go on » , la NBA de Stern dans les années 2000 ne m’a pas séduit, comme les décisions de son patron.

Ecrit par:

N.K

7 Commentaires

  1. Ben -  11 février 2014 - 14:34

    Ta conclusion résume parfaitement ce que je pense. Le jeu est devenu tellement aseptisé, on ne peut plus défendre, le trash talking et le jeu dur, on en parle même pas. Les joueurs ne peuvent plus dire un mot sans prendre une amende. C’est vraiment devenu un spectacle où l’attaque est roi.
    D’ailleurs en regardant le match Jazz-Warriors la semaine dernière il y a eu une itv très intéressante de Karl Malone. On lui demandait ce qu’il pensait du Jazz actuel, de l’évolution du jeu dans la ligue, de l’évolution des PF actuels. Il a dit en gros que maintenant tout le monde se faisait des bisous et des câlins, que c’était impossible de défendre comme il le faisait à l’époque et que ça l’aurait rendu dingue de jouer dans la nba actuelle. Et concernant les PF, il disait qu’il ne savait même plus qui était SF, PF, ou C et qu’on avait pratiquement que deux types de joueurs: les guards et les forwards avec de moins en moins de PF purs et de C purs. Ca résume bien je trouve l’évolution actuelle de la nba.

    Après niveau visibilité de la nba, c’est difficile de lui faire des reproches. Je pense que la ligue n’a jamais été aussi populaire et aussi télévisé même si voir une nba europe ne m’enchanterai pas du tout. Quand je regardes la nba c’est pour voir un Bulls-Knicks ou un Lakers-Spurs, j’ai pas envie de voir Paris contre Londres, il y a l’Euroleague pour ça.

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    • N.K -  12 février 2014 - 17:23

      Karl tells the truth comme on dit!

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  2. Cédos -  12 février 2014 - 22:08

    Un tableau sur l’évolution des couts aurait été sympa aussi.

    L expansion de la nba va avec l expansion de moyens technologiques de diffusion. que ce soit en qualité/quantité/distance.
    je trouve pas que Stern a fait un quelconque miracle là dedans. s
    Surtout comparé au foot européen par exemple.

    Oui Stern a tué le basket american dream. Le basket racaille est fini. et même les trajets Europe->nba pour les ricains est finie. Ça s’est triste.

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    • N.K -  12 février 2014 - 23:00

      Ceci est impossible car la NBA garde ses chiffres pour elle et les utilise à son gré. Lors des négociations de CBA, par exemple, elle avance de gros chiffres (on parlait de 1.6 milliards de perte sur 6 ans avant 2010) néfastes afin d’appuyer l’argument des propriétaires: faire baisser les salaires des joueurs et garder une plus grosse part du gateau.

      Il n’y a pas eu, à ma connaissance et selon mes recherches, une seule étude, un seul audit financier indépendant de la NBA, donc la transparence est loin d’être présente. Forbes avait annoncé une ligue profitable, la NBA avait répondu que non, bref, c’est le flou.

      Le NBA League Pass ainsi que les boutiques (notamment en Europe, depuis le rachat par Adidas de Reebok) doivent amplement faciliter l’expansion financière de la NBA dans le monde, on le voit chaque été avec les Kobe and co qui vont en Chine.

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  3. cedos -  13 février 2014 - 12:10

    est-ce la faute de Stern que les conférences soient aussi déséquilibrées ?
    Toronto 3ème avec 28 victoires
    Memphis 9ème avec 29 victoires

    Certains proprio doivent faire la gueule…….

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    • N.K -  13 février 2014 - 13:07

      Cela fait presque 15 ans que la West domine si on compare les conférences mais au final, il y a un juste partage des titres NBA. C’est une question de market, de propriétaires, de joueurs, début 00’s, on se souvient que tous les vrais PF étaient à l’Ouest par exemple.
      Cela fait plus partie de la conjoncture, alors que d’autres choses, sont structurellement à mettre à la poubelle comme le first seed d’une division qui est en playoff automatiquement. D’où les aberrations de la Division Atlantique. Si on revenait à quoi, une seule conférence de 30 équipes? Peu de l’Est seraient représentés à l’heure actuelle, c’est bien vrai.

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      • Ben -  13 février 2014 - 14:03

        Je trouve que le monopole des grands marchés est bcp plus important maintenant qu’il y a même 15 ans. Tout le monde veut jouer à NY ou LA alors qu’avant tu trouvais quand même des stars à Milwaukee (Allen avec Cassel et Big Dog), à Minnesota ou à Charlotte par exemple.

        L’écart entre l’Est et l’Ouest est surtout important au niveau des équipes moyennes. Sur les tops teams, je pense que ça se vaut et ça se voit au niveau des titres comme tu le dis. Faudrait supprimer les divisions et n’avoir que deux conférences. Une seule conférence me choquerait, ça ferait bizarre une finale OKC-Spurs ou Miami-Indiana par exemple. Faut laisser la séparation est-ouest.

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