Bilan de mi-saison pour la PBFL 2k17

Comme chaque année, à la mi-saison (10 matchs joués sur 20), je prends le temps de vous pondre un joli petit bilan assez exhaustif tant pour vos équipes que pour le devenir de la ligue. Suivant le canevas habituel, nous parlerons du TOP 8 et du FLOP 8, de l’impact des catégories statistiques sur nos choix de draft et notre réussite, le nombre de moves, de joueurs absents, l’importance de la place à la draft etc….


TOP 8 Playoffables

Évolution des différentes positions pour les 8 premiers du Championnat:


#1 HOF

 

Un bilan très flatteur pour notre pro-small-ball (no pune intended): 9-1 sur cette première partie de saison, Champion d’automne et ce, malgré des blessures en arrivant après les fêtes.

Draftant en 10ème position, HOF a réalisé quelques compromis et torsions aux habituelles combo-guards infinis: une raquette dominée par Anthony Davis et quelques steals qui sont extrêmement rentables. Le résultat, une domination sur pratiquement toutes les catégories statistiques en jeu:

Remporter presque systématiquement ST/BLK, c’est déjà très fort tant ces deux catégories relèvent souvent de certains spécialistes pour les empocher. En l’espèce, HOF possède 8 joueurs qui volent au moins un ballon par match, et quatre autres qui sont en moyenne à plus de 1blk dont Anthony Davis à 2.5. Malgré quelques blessures, l’intérieur du Pelicans est évidemment le meilleur joueur cet effectif, tournant à 29.1pts (49.6% avec 21FGA), 12.2rbds, 2.2ast, 1.4st, 2.5blks! Un vrai joueur polyvalent à très haut volume.

Cependant – et c’est là que je suis encore impressionné – ce sont les « paris » d’HOF sur des joueurs qui n’ont pas forcément la cote, qui sont rentables. Je pense à Eric Gordon qui explose offensivement aux Rockets (17.8pts, 3.7 3PTM), rejoignant le tandem Oladipo (16.1pts, 2.2 3PTM, 4.4rbds) et Bledsoe (20.4pts, 1.4 3PTM, 4.9rbds, 5.8ast, 1.5st) pour le bon plaisir du all-aroundisme. Comme Gordon, le choix de Fournier paie sec (17.3pts, 1.7 3PTM) comme Covington (10.3pts, 1.7 3PTM, 5.8rbds, 1.8st). En gros, tous ces joueurs ont l’avantage d’être productifs en haut volume, enjoignant de remporter 3PTM/PTS/ST vu leurs spécificités. On reconnait bien là les constructions favorisant le backcourt d’HOF, évidemment.

La clé, outre l’addition d’Anthony Davis (qui ne peut pas tout faire), c’est bien une homogénéité à tous les postes en réalité. Personne n’a sauté sur Taj Gibson par exemple (138ème choix), Cody Zeller (151ème choix) ou T.J Warren (170ème); et pourtant, leur régularité couplée à leur rôle immuable dans leurs effectifs respectifs, les rend plus qu’attrayant, ils sont décisifs. Il y a une vraie raquette, pour jouer FG/RBDS/BLK et contre-balancer de possibles semaines moins en verve des croqueurs.

Les résultats s’en ressentent de suite: on l’a dit, une seule défaite sur dix matchs. Le plus important, dans le lot, c’est le nombre de grosses victoires en terme de delta: il y a cinq match-up avec au moins trois points matchs-up d’écart et en prime, un 9-0 contre Nico en Week 3. Il n’a en fait, qu’un seul poursuivant (Jérôme) pour lui coller aux basques, sinon, il marcherait sans égal sur le nez des GM. Bien sûr, les habitués diront que la seconde partie de saison est souvent synonyme de pertes de joueurs majeurs sur blessure côté HOF :p pour l’instant, seul Moore a dégagé pour Marcus Smart, soit une gestion très marginale issue des fruits d’une superbe draft, épanouissante à tous les niveaux.


#2 Jérôme

Le second GM le plus fort de la ligue n’est autre qu’un alsaco. Il a renié toutes ses racines, ses croyances et même sa famille, en choisissant d’abandonner son poste fétiche pour privilégier une Fantasy à l’image de la NBA, à savoir en trois mots: spectaculaire, sans défense et en proie à une furie de meneurs-scoreurs polyvalents.

En l’état, la domination est plus violente sur certains points et moins lissée sur toutes les catégories: PTS/RBDS/AST sont tout le temps remportés, les TO sont tout le temps perdues et sur le reste, on peut parler.

Un quatuor de PG/SG (les trois premiers tours + Lou en 158ème choix) vient propulser l’équipe dans le très haut du panier, par son volume aberrant et son efficacité statistique:

  • Russell Westbrook: 31pts (81FT%), 2.0 3PTM, 10.7rbds, 10.5ast, 1.4st. Je crois qu’on a jamais vu ça depuis qu’on joue en FL, un joueur en moyenne de triple-double avec autant de points marqués, de ballons volés et de temps à autre, des bons pourcentages au tir
  • Isaiah Thomas: 28.2pts (90.6FT%), 2.8 3PTM, 6.1ast. Une explosion aux Celtics avec 45% de réussite au shoot, des pointes à plus de 40pts régulièrement, what else?
  • C.J McCollum: 23.7pts (à 48% et 90%), 2.6 3PTM, 3.6rbds, 3.8ast, 1st. Ces pourcentages, c’est juste du WOW!
  • Lou Williams: 17.7pts (86FT%), 1.9 3PTM, 2.2rbds, 3ast, 1.1st.

Ces quatre bonhommes réalisent une saison du tonnerre, en apportant presque 10 3PTM de moyenne, et de très bons pourcentages. C’est cependant aussi plus de 10TO sur ces quatre joueurs en moyenne, expliquant la défaite chronique du roster à ce niveau, c’est ce qu’on pourrait appeler le prix à payer. Ils claquent facilement les FT%/3PTM par leur productivité, et Westbrook vient nous sortir une saison de maboule pour les PTS/RBDS/AST.

Néanmoins, ce serait réducteur de dire que ce quartet fait « tout ». Jérôme a réalisé plusieurs steals, avec, en premier lieu, Harrison Barnes (99ème choix) qui profite d’une saison tanking des Mavericks où les cadres sont tous soit sur l’IR, soit en contemplation du talent du jeune ex-warrior au contrat mirobolant tournant à 20.8pts (47% et 86%), 5.4rbds, 1.4ast. Il compense amplement les choix un peu au pif (Jeff Green, Al Jefferson) qui ne se sont pas concrétisés et ont obligé notre GM à une bien plus grande amplitude de gestion (8 moves) qu’HOF par exemple.

L’autre belle pioche se situe dans la peinture où Marcin Gortat (11.5pts à 58%, 11.8rbds, 1blk) et Mason Plumlee (11.1pts à 55%, 7.5rbds, 4.3ast, 1.1blk) catalysent une constance dans leur rôle de FG/RBDS/BLK, mention spéciale au Blazer qui a le toupet de rajouter pas mal de choses à son jeu et de frôler, parfois, les triple-double. Pau Gasol vient, par moment, dynamiser le tout (11.9pts, 7.9rbds, 1.3blk), mais à l’instar de Thad Young (11.9pts, 1.1 3PTM, 6.3rbds, 1.4st), ce n’est pas toujours le cas. Les stats restent plus qu’honorables, ne vous méprenez pas, offrant une cohérence intéressante au global et permettant d’asseoir une domination écrasante sur les trois catégories volumiques PTS/RBDS/AST, tout en ajoutant une corde sur les stats « secondaires ».

On a donc affaire à bien plus de steals qu’on ne le pense, une ossature jouant entre backcourt et frontcourt avec quelques liens décisifs (Barnes, Young), et un pré-carré bien gardé qui devrait conduire ce roster (sauf blessures majeures) vers les Playoffs rapidement.


#3 Stephyx

Bouarf, déjà moins impressionnant, Stephyx est un troisième plus proche du 13ème au classement que des deux locomotives qui font la course en tête.

Il n’empêche que ce voleur de poules sacrifie de bon coeur les FG% et les TO cette année pour choper des catégories cumulatives offensives principalement, avec un peu de mind-game sur les ST voire les BLK, c’est 5-6 catégories safe, donc une propension plus grande à la victoire, mathématiquement.

Stephyx a choisi de faire de l’aile son secteur de prédilection, avec plusieurs choix assez judicieux en complément. Le symbole de cette ligne FT/3PTM/PTS/RBDS est évidemment Kevin Love, dont on n’attendait pas une saison aussi fructueuse statistiquement. Le gaillard tourne à 21.4pts (88FT%), 2.7 3PTM, 10.8rbds, oui, K-Love est à nouveau un joueur à 20-10, tout en s’écartant du cercle et en profitant des largesses défensives adverses pour enquiller de loin. Il forme, en cela, un très beau trident avec le tandem George (22.5pts à 45% et 92%, 2.3 3PTM, 6.2rbds, 3.3ast, 1.7st) – Klay Thompson (21.3pts à 47% et 86%, 3 3PTM). Ces trois joueurs à plus de 20ppg et plus de 2.5 3PTM sont essentiels, chaque semaine durant, on regrettera peut-être les quelques velléités du Warrior à être constant comme celles de George à ne pas être blessé.

Il apparait également au premier abord que le poitevin a construit une équipe de papys, qui réussissent tous à se relancer: D-Rose aux Knicks (17.5pts, 3.9rbds, 4.4ast), D-Wade aux Bulls (18.7pts, 4.1rbds, 3.8ast, 1.4st) ou encore Vucevic (13.2pts, 10.3rbds, 1blk), formant, en dernière instance, un noyau dur de six joueurs très complémentaires et très axés sur les catégories offensives first. Il y a de quoi faire, on le conçoit, dans l’offense, mais la clé des victoires réside dans les interceptions puisque derrière Wade et George, on trouve un supporting cast de joueurs mésestimés, faisant le bonheur du GM dans la catégorie avec Booker, Bazemore et Will Barton, qui ont aussi le chic de réaliser des pointes aléatoires aux BLK ou aux 3PTM.

Enfin, (ninjaédit), croire au renouveau de Joel Embiid était osé, et sa forme impressionnante a relégué Okafor et Noel sur le banc, puisque le bonhomme tourne à 19.6pts, 1.1 3PTM, 7.6rbds, 2ast, 2.3blks en 25 minutes de jeu! Sacré steal, qui noircit toutes les catégories, on ne l’attendait pas non plus si versatile.

Le gros problème réside néanmoins dans le manque de passing évident puisqu’il n’y a pas un seul vrai PG dans le lot, et pire encore aux pourcentages, il n’y a qu’un seul vrai joueur depuis le début de la saison à plus de 50% au tir. Deux sacrifices, et de la gestion D-To-D active pour faire des deux derniers slots des variables d’ajustement, Stephyx s’en sort relativement bien.


#4 Zezotte

Pour une fois que José confirme les espoirs que j’ai mis en lui, il les met en danger par sa veine propre à avoir des blessures multiples aux pires moments. En attendant, sa première partie de saison est plutôt exemplaire et il tient fermement son lead.

On voit au premier coup d’œil que le quatrième de la ligue met déjà pas mal d’eau dans son vin en terme de catégories sécurisées ou non. Derrière le TOP 2, on se dilue déjà et on sacrifie plusieurs catégories, voire, on transige. Je pense principalement aux quatre défaites consécutives pour finir les dix premiers matchs qui ont sérieusement mis en balance les chances de rester playoffable en fin de saison.

José fait partie de ces GM misant tout ou partie de ses victoires sur des superstars – le 7ème tour à la draft aide bien – et ce sont ses trois premiers tours qui lui procurent l’essentiel de ses stats. On retrouve:

  • Carmelo Anthony (22.1pts à 85FT%, 6rbds, 3.1ast)
  • DeMarcus Cousins (28pts, 1.8 3PTM, 10.1rbds, 3.9ast, 1.4st, 1.4blks)
  • Marc Gasol (19.4pts à 82FT%, 6rbds, 4.2ast, 1.1st, 1.4blks)

On profite d’un triumvirat qui a le chic de noircir les cases à bon escient, même si les pourcentages au tir restent hautement douteux, expliquant ces difficultés aux FG/FT% malgré ce frontcourt en général plus propice à de meilleurs rendement dans la catégorie. Derrière, à l’image de la draft, on retrouve tout le backcourt sélectionné et jouant à plus ou moins haut niveau en fonction des semaines et des états de forme.

Je pense évidemment au trio Hill (18.2pts, 2.1 3PTM, 3.8rbds, 4.4ast, 1.1st), LaVine (20.4pts, 85FT%, 2.9 3PTM) et Jordan Clarkson (13.7pts, 1.4 3PTM, 1.3st) qu’on peut voir exploser la ligne des 100pts certaines semaines, et d’autres, s’oublier grandement dans les limbes de la médiocrité. Le Wolve est quand même un sacré steal et combine bien avec Rondo, le tueur des pourcentages en chef (37% et 54%) mais tellement important pour compléter le passing (7.4pts, 6.4rbds, 7.1ast, 1.4st). Ces quatre joueurs ont fait la pluie et le beau temps, les blessures récurrentes de George Hill, les pourcentages catastrophes de Rondo (qu’on dit sur le départ des Bulls) et quelques autres misères ont couler José sur la fin de première partie de saison.

Cependant, ce sont des scoreurs, qui claquent fort de loin et qui n’oublient pas de faire des passes ainsi que de voler des ballons, d’autant que le frontcourt de super-star est hyper complémentaire en la matière. Après, j’avoue que le supporting cast profond n’est pas forcément du meilleur cru et le manque de gestion (1 move) n’aide pas; à voir ce que va devenir Ingram, Bogut, Barnes par exemple….

On sent une certaine fragilité à l’arrivée du premier bilan, mais le noyau dur joue sur 4-5 catégories de bonne facture, j’ai des doutes si les blessures continuent de hit le roster en mode royal rumble.


#5 Larry

Larry nous propose la belle histoire de cette première partie de saison, allant jusque dans les bas fonds pour opérer une remontée fantastique de presque dix places entre la Week 4 et 10. Chapeau bas!

La faute à une spécialisation qui nous est crachée au visage: FT%, 3PTM, PTS, AST dominés outrageusement, puis, de quoi faire tanguer la match-up avec les FG%. Larry a pourtant patiné un long moment au début de saison, le temps de voir si les cadres seraient au rendez-vous, ils étaient clairement au diesel comme Batum ou Beal.

Ce sont en fait plusieurs paris de la draft alliés à une gestion à la frame pour les bons F.A, qui ont permis à Larry ce come-back. On le pensait parti pour venir sécuriser d’autres pans stats avec la prise de Karl-Anthony Towns (21.7pts à 48% et 851%, 1.2 3PTM, 11.8rbds, 3ast, 1.5blks) et LMA (17.8pts à 50% et 86%, 7.3rbds, 1blk) – légère déception pour le Spurs quand même, trop souvent dans le bas de ses productions. Hé bien que nenni!

Ce sont les scoreurs et les all-around qui ont la part belle de la remontée de l’équipe avec une homogénéité assez fantastique en la matière.  Si Nico Batum joue sur les mêmes plate-bande que KAT, à savoir, la polyvalence extrême (15.1pts, 83FT%, 1.7 3PTM, 7.4rbds, 5.8ast, 1.1st), on retrouve un assemblage de scoreurs longue-distances et passeurs se révélant. Exemple, Dion Waiters qui a explosé en cours de saison tandis que KCP prenait un rôle important aux Pistons (2.3 3PTM) en temps que scoreur, et que dire de Russell (15.4pts, 2.2 3PTM, 3.8rbds, 4.7ast, 1.3st) et Elfrid Payton (11.3pts, 3.7rbds, 5.7ast, 1.2st).

Il y a une mise en avant de la versatilité sur le backcourt, avec un grand nombre de 3PTM à travers tout l’effectif et Bradley Beal qui vient compléter le trio Batum/KAT/LMA avec 22.5pts à 45% et 80%, 2.9 3PTM). Quatre joueurs, en tout, claquent + que 2 3PTM par match, 8 joueurs scorent au moins 13pts par match, 7 joueurs distillent au moins 3 passes décisives par match….c’est un travail acharné global et efficace, transcendé par des révélations (Waiters, KCP) et des steals super intéressants (Frye, Ilyasova), le cloué posé par les stars.

Mon inquiétude porte sur la durabilité de cet aréopage à tenir un tel niveau de productivité et la possibilité pour les joueurs injury-prone à venir tuer dans l’œuf de beaux rêves de Playoffs.


#6 Dom

Onzième au classement réel, une ou deux grosses victoires permettent à Dom de faire illusion dans le « TOP » du classement, même s’il n’est pas loin de la zone de non-playoffables où il a déjà fait un tour ou deux.

La configuration et l’ossature choisie par Dom lui ont permis de rester dans la bonne partie de tableau. En effet, la prépondérance des intérieurs à très haut rendement et efficience avérée, permet de sécuriser assez facilement les FG%/RBDS/BLK/TO comme on s’y attendait, la variable d’ajustement étant les FT% voire, en fonction de la forme d’un Steph Curry, les 3PTM.

Le roster de Dom a été rempli d’aléas sur tout un choix de draft: l’aile. Histoire d’en rajouter une couche, pour aider sa raquette déjà dantesque, Dom avait choisi d’associer des joueurs polyvalents comme Carroll, MKG côté défense, double-double, steals/blk; ou Tobias Harris, J.Green et feu Jones dans le même ordre d’idée. Je parlais alors de déséquilibre évident, et la gestion (17 moves en dix matchs) a permis à cet effectif de retrouver de meilleures dispositions.

D’abord parce que les ailiers n’ont pas été très satisfaisants ou tout simplement en forme (Carroll, MKG); ensuite parce qu’il y avait un coup à jouer en prenant des Kilpatrick ou Deng. Mais les blessures, revenons-y, n’ont pas aidé. On a, le plus souvent, pu analyser les victoires/défaites par le prisme d’un Steph Curry omniprésent et déterminant dans son volume de jeu (24.7pts à 46% et 92%, 3.8 3PTM, 4.4rbds, 5.9ast, 1.6st), au point de voir une équation : gros nombre de matchs de Curry = victoire probable en fin de semaine.

Il n’était cependant pas seul, la doublette Gobert (12.3pts à 65FG%, 12.3rbds, 2.5blks) – Turner (15.8pts à 53FG%, 7.6rbds, 2.4blks) explique presque seule la victoire régulière aux pourcentages aux tirs, aux rebonds et naturellement, aux blocks, avec ces machines instoppables. Il suffirait que Rodney Hood, Harris, Carroll et MKG soient au diapason pour réellement faire la différence, notamment aux ST et pourquoi pas, aux 3PTM de temps à autre, la production de Curry étant gigantesque, il ne manque que du soutien de bonne facture.

C’est presque dommage, tout dépendra du réveil de ce frontcourt; en attendant, Dom ne paie pas de mine mais il a son gameplan de prêt pour vous accueillir et quatre catégories « assurées » chaque semaine, c’est un luxe.


#7 Mustang

Admirez, cette lente mais certaine descente aux enfers de Mustang. Chaque semaine, un pas vers le bas, une linéarité vers la porte de sortie des Playoffs qui semble toucher Mustang.

Premier élément tangible étayant mon propos: l’absence de véritables zones gagnantes chaque semaine. Hormis les FT%/3PTM, le reste est dans la transaction avec l’adversaire et plus que mitigé, pour ne pas dire moyen, en fait.

Tout n’est pas négatif, heureusement. L’effectif, au global, a fier allure, on ne sent pas de point faible réel, même dans le supporting cast. Ce sont plutôt les performances décevantes qui doivent subir une transformation rapide, et des situations qui doivent changer. Je vise des joueurs comme Jahlil Okafor (10.7pts, 4.8rbds, 1.1blk) dont le potentiel est immense mais bridé aux Sixers, même chose pour Greg Monroe aux Bucks (10pts-7rbds). Si ces deux joueurs trouvent une autre équipe pour s’exprimer, le retournement de situation peut être réel.

Il faudrait aussi que les blessures lâchent notre Wolve, tout le monde y est passé, de Lillard en passant par Dragic et le retour encore peu crédible de Ty Evans dernièrement, ne dépassant pas les quinze minutes de jeu. Toute cette conjoncture relativement défavorable explique pourquoi Mustang a tant de mal à afficher l’élément le plus important en NBA et donc en FL: la régularité. Ce qui saute aux yeux, évidemment, c’est le backcourt de feu puisque Lillard (26.1pts à 44% et 89%, 2.5 3PTM, 2.5 3PTM, 4.7rbds, 6.2ast) et Dragic (22pts, 1.3 3PTM, 4.2rbds, 2.3ast) sont complètement lâchés au sein d’effectifs où ils sont gavés de ballon.

Dans le même ordre d’idée, Wiggins est un scoreur patenté (22pts, 1.3 3PTM, 4.2rbds, 2.3ast) dans le pur style de scoring, expliquant cette ligne FT%/3PTM voire PTS. Un triptyque de scoreurs, de guards fonçant droit au panier et qui scorent de loin, à l’occasion. C’est Ryan Anderson, 5ème choix quand même, qui upgrade ce modjo (14.1pts, 2.8 3PTM) tandis que Draymond Green vient compléter au passing (10.9pts, 1.1 3PTM, 8.5rbds, 7.5ast, 2.1st) et accessoirement aux interceptions quand les meneurs volent plus de ballons que d’habitude. Bref, tout cela permet d’avoir un côté volatile avec la possibilité de venir appuyer sur des rebonds, ast, st par exemple dans certaines situations.

On louera également la bonne gestion de F.A et de son supporting cast de Mustang qui fait avec les moyens du bord pour renforcer ses qualités mais au risque de me répéter, le déblocage de certaines situations est nécessaire, ce sera tout ou rien pour ce roster.


#8 Arthur

Rien que pour avoir réaliser l’exploit de battre HOF, Arthur mérite sa place de playoffable en cette fin de première partie de saison. Tout n’a pas été dans son sens et plusieurs variables ont changé pour lui permettre parfois d’être en surchauffe, d’autres d’être dans le dur.

Contrairement aux GM précédents, misant sur plusieurs catégories partagées, Arthur fait partie de ces gestionnaires qui préfèrent trancher et avoir des certitudes. En l’occurrence, les FG%, RBDS/BLK et un vrai partage sur 3PTM/PTS avec l’avènement de certains choix. En décidant de vraiment gérer (9 moves en dix rencontres), Arthur a modifié petit à petit son effectif de base en se débarrassant de ses boulets (McGee, Vasquez) et en recrutant des petites perles.

Le choix de LeBron James en first pick est plus que judicieux et payant, il réalise une saison tellement propre et performante: 26.1pts à 51FG%, 1.8 3PTM, 7.9rbds, 8.1ast, 1.5st, il est partout sur le terrain et n’a pour ainsi dire presque aucun blind spot statistique. Le squelette étant basé sur une grosse raquette, Arthur a bien fait d’associer DeAndre Jordan à son MVP (11.8pts à 66FG%, 13.7rbds, 1.8blks) et l’immense Porzingis (19.4pts, 2.1rbds, 7.5rbds, 2blks), expliquant aisément pourquoi les pourcentages au tir, les rebonds et les blocks (voire les TO) ne peuvent QUE tomber dans la poche du breton.

Ce trident dans la peinture reçoit le concours de Johnson&Johnson, deux splendides joueurs du Heat qui noircissent toutes les cases, Tyler (13.9pts, 1.4 3PTM, 4.5rbds, 3.2ast, 1.1st) et James (11.7pts à 49FG%, 1.3 3PTM, 5rbds, 2.7ast) et qui ont littéralement propulsé l’équipe au plus haut en lui fournissant des armes supplémentaires à ses stars du All-aroundisme confirmées. D’autant que les scoreurs montrent le bout de leur nez, que ce soit à la mène avec Schröder (17.8pts, 1.3 3PTM, 6.3ast) ou Devin Booker (19.2pts, 1.7 3PTM, 1st), portant le noyau dur à 7-8 joueurs de très bonne facture, même Porter (14.2pts à 54%, 1.8 3PTM, 6.5rbds, 1.2st) s’y met.

C’est dans l’ensemble hyper bien ventilé que ce soit en terme de polyvalence des postes que de versatilité des statistiques touchées. Seul bémol, il faudrait plus de joueurs effectifs et moins de blessures, avec une gestion toujours aussi bonne, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu un Arthur aussi motivé. Les Playoffs tendent les bras à cette équipe, d’autant que Jooks et un possible retour de Ben Simmons pourraient faire de cette équipe un très redoutable adversaire.


FLOP 8 Non-playoffables

Évolution des différentes positions pour les 8 derniers du Championnat:


#9 N.K

Lente ascension de mon équipe, pas folichonne pour être tout à fait franc en début de saison, mais j’ai bon espoir de remonter la pente car je commence à bénéficier d’un roster en pleine santé et à plein régime pour zoner, au moins, autour des places de playoffables.

En ma faveur, trois catégories que je masterise assez régulièrement: FT%/PTS/AST, schématiquement issue de mes meilleurs joueurs. A l’instar de Jérôme, je repose essentiellement sur mes premiers tours de draft pour dominer statistiquement, avec deux duos: deux purs PG et deux SG/SF à haut rendement.

D’abord, mon tandem de Raptors, c’était LA bonne idée sur cette saison puisque Lowry (22.4pts à 47% et 83%, 3.3 3PTM, 4.9rbds, 7.2ast, 1.6st) et DeRozan (28.2pts à 47% et 84%, 5.4rbds, 3.8ast, 1.3st), soit des rendements assez magnifiques pour les dinos! Ils touchent à toutes les catégories, avec des pointes régulières que ce soit au scoring ou au passing et en rajoutant du piment de temps à autre en shootant avec une énorme réussite. L’autre tandem, c’est John Wall (22.8pts à 45% et 81%, 1.1 3PTM, 4.5rbds, 10.3ast, 2.3st), en mode All-star, roi des AST, et le retour après un mois de blessure en début de saison de Gordon Hayward (22.2pts à 45% et 87%, 5.9rbds, 3.5ast, 1st).

Ces quatre joueurs ont la particularité d’être excellent sur tous les secteurs du jeu, en produisant à volume constant et à haute valeur ajoutée. Le souci s’est posée du supporting cast, en fait, qui n’a pas suivi. Entre Kenneth Faried qui s’enterre aux Nuggets, Dirk Nowitzki qui manque une quinzaine de matchs en toute quiétude et les déceptions, Crabbe ou Buddy Hield, qui ont dégagé, Mozgov tient à un cheveux ou plutôt à la première opportunité de le remplacer par un joueur de meilleur calibre – pas facile, à son poste, en F.A, à 16. Ils m’ont littéralement fait perdre pied dans plusieurs match-up, c’est un triste constat, je ne peux que me targuer de la bonne pioche Julius Randle (13.9pts à 49FG%, 8.6rbds, 3.6ast) et de ma gestion de la free agency assez régulière me permettant notamment de choper Marvin Williams en support ou Speights.

Rien n’est figé, on le comprend bien, et le trade de Korver aux Cavs pourrait booster mon scoring, déjà bien fort. Dans l’ensemble, je reste mitigé, ayant la chance d’avoir un quatuor d’excellente facture, il ne manque qu’un trade de Faried dans une tanking team titulaire et le réveil de Nowitzki pour sa dernière saison, afin de me donner une vraie stature de playoffable.


#10 Rip

La dégringolade porte un nom: RIP! Cette chute vertigineuse de la 4ème à la 16ème place avant de remonter puis de redescendre puis de…..c’est le Yo-yo incessant pour l’ami Rip, très facilement le GM ayant le plus de variations dans le classement.

A l’origine, c’est une draft un poil catastrophique qui est à l’origine de ces difficultés incessantes de Rip, en sus des blessures habituelles et de différentes conjonctures de roster ayant éliminé des joueurs cadres du premier plan.

Niveau positif, les pourcentages sont allègrement sécurisés, en plus des TO, configuration stat’ de victoire d’un Ghost team en général. Deux joueurs portent l’équipe depuis le début de saison: Kemba Walker (23.1pts à 47% et 83%, 2.8 3PTM, 4.2rbds, 5.5ast, 1.3st) et Kevin Durant (26pts à 53% et 86%, 1.9 3PTM, 8.6rbds, 4.7ast, 1.1st, 1.7blks)!!!! Le néo-warrior est devenu une véritable bête d’efficacité cette saison, tandis que le meneur des Hornets joue en mode All-star sans grande reconnaissance en NBA mais une réelle plus-value dans la FL. Souci, derrière ces deux cadres, le silence est d’or.

D’autant que Reggie Jackson a manqué plusieurs semaines de compétition avant de venir apporter un soutien important (16.8pts à 86FT%, 1.5 3PTM, 5.5ast) dont on attend probablement de meilleurs rendements. Autre relative déception, Jae Crowder (12.8pts, 2.2 3PTM, 4.8rbds, 1.1st), tellement irrégulier et peu digne de confiance, il n’est pas seul dans ce cas puisque Aaron Gordon, Nerlens Noel (cloué au banc le plus souvent) ont la fâcheuse manie de ne pas être de vrais piliers.

Rip a donc pris les devants en gérant (15 moves) un maximum pour remplacer les divers boulets de sa draft primaire (Lyles, Hill, Bosh), il fait avec les moyens de bord en prenant du Evan Turner, du Ty Lawson dernièrement, et tout cela peut changer à chaque moment. Rappelons que la limite de 30 moves par saison reste intacte, il reste donc 15 moves à ce roster pour peut-être, devenir immuable.

Il faudra garder la constante victoire aux pourcentages, catégories assez difficiles en général à remporter, pour tenir le choc. Nul doute que Kemba et KD continueront de recevoir l’appui d’Enes Kanter, vrai steal attendu de la draft (14pts à 56FG%, 6.6rbds) dans ce domaine, en plus de Reggie et Crowder. Un transfert pour Noel dans une équipe où son temps de jeu approcherait chaque soir les trente minute, serait salvateur, un Core 6 nécessaire pour être playoffable se dessinerait alors. Croisons les doigts et gérons D-to-D en évitant les blessures.


#11 Max

On croirait voir un dessin de bambin à la vue de la courbe d’évolution de Max. Cinq semaines vers le haut, cinq autre vers le bas, c’est plutôt limpide.

Et bizarrement, Max se retrouve bien bas au classement alors qu’il est plutôt bon sur presque quatre catégories régulièrement, deux réellement fortes pour être précis. En fait, plus on va bas dans le classement, moins les catégories sécurisées largement apparaissent, Max fait le pont entre 3 et 2, un palier en somme.

Alors on se demande de prime abord, comment Max peut-il avoir autant subi de contrariétés au classement pour avoir tutoyé les playoffables jusqu’à la chute?  Ce sont principalement deux facteurs qui ont précipité la chute de Max, à savoir les blessures puis les mauvais choix de draft. Comment ne pas parler de l’arlésienne Derrick Favors qui a manqué un nombre assez ubuesque de matchs et ne se remet à jouer à vrai temps de jeu que depuis peu! Ça la fout mal pour le second tour de draft; même chose pour Noel qui lui a dégagé en F.A avec Meyers Leonard, Afflalo et autres Stephenson, paris très douteux, qui auraient pu faire mouche et n’ont eu qu’un effet de pétard mouillé!

Toutes ces variables, couplées à des sous-performances de quelques joueurs clés comme Teague ou Matthews n’ont clairement pas été en faveur de notre GM. Néanmoins, le fait d’avoir pris les deux ailiers des Bucks cette saison est un sublime choix! Giannis Antetokounmpo réalise une saison stratosphérique pour son âge (23.3pts à 53% et 78%, 8.8rbds, 5.6ast, 1.9st, 2blks pour seulement 2.9TO), c’est probablement le joueur le plus polyvalent de toute la Fantasy qui excelle. Il est accompagné de son coéquipier, Jabari Parker, dont la saison n’était pas prévue à un tel niveau de jeu: 20.7pts à 49%, 1.4 3PTM, 5.8rbds, 2.6ast, 1.1st, en noircissant aussi pas mal de cases dans son registre.

Vu la part prépondérante de ce duo dans le rendu final chaque semaine, on comprend pourquoi les FG% sont devenus faciles à accrocher, ainsi que les TO puisqui’il n’y a que quatre joueurs dans tout le roster à dépasser les 2TO/match, il faut rajouter les meneurs, Teague (15.6pts, 4rbds, 7.9ast, 1.6st) – Mudiay (12.1pts, 1.2 3PTM, 3.6rbds, 4ast) en dents de scie – c’est peu de le dire. En fait, lorsqu’un joueur comme Teague sort une belle semaine en sus des scoreurs (Matthews, Young), les 3PTM/AST deviennent jouables comme les ST. Et c’est là que le bat blesse: le sort des match-up dépend trop des joueurs cadres qui, s’ils se trouent, envoient le roster dans les limbes de la médiocrité.

Il reste un supporting cast encore un peu fumeux, pas très reluisant et des blessures, encore, toujours. Les armes sont pourtant présentes pour venir batailler ferme aux dernières places de playoffables, à voir.


#12 Rigo

Une césure réelle s’impose à partir de niveau: ce sont les GM qui n’ont pas intégrer le camp des playoffables sur toute cette première partie de saison (hormis Eagle, brièvement). Rigo mène cette escouade de cinq GM, il a remonté à une allure d’escargot son retard, sans être très brillant.

« C’est aux fruits qu’on reconnait l’arbre », un adage qui sied à la perfection à l’équipe de Rigo, seulement puissante sur deux catégories (FT%/TO) et qui a dû se séparer d’au moins la moitié des choix de la draft original pour réussir à devenir un tantinet compétitive.

En effet, les victoires permettant de ne pas toucher le fonds ont été acquises contre des équipes de bas de tableau pour Gautier, qui, étonnement, n’a pas fait preuve d’une gestion F.A très active  là où….eh bien, il aurait peut-être fallu chambouler des choses. En attendant, on partait sur un noyau de 6 joueurs intéressants, avec les bons choix confirmés que sont Jimmy Butler (25pts à 87FT%, 1.2 3PTM, 6.7rbds, 4.6ast, 1.7st) et Kawhi Leonard (24.2pts à 48% et 91%, 2.1 3PTM, 5.7rbds, 3.1ast, 1.9st). Cette association est LA très bonne idée de la draft, elle a permis de remporter quelques matchs décisifs contre le haut du classement, car à haut volume, les deux gaillards touche à tout avec un volume impressionnant.

Le reste de l’effectif souffle malheureusement le chaud et le froid, déjà que le tandem a tendance à connaitre des coups de moins biens assez déterminants (je le vois chaque semaine). Il reste que la raquette n’a pas ou très peu d’impact sur les catégories statistiques, puisque Valanciunas (12.1pts à 53% et 86%, 9.8rbds) et Jokic (13.3pts à 58% et 81%, 7.9rbds, 3.9ast) ont tendance à réaliser de beaux pourcentages sans être des foudres de guerre dans le rebond ou le block, loin s’en faut. Pire concernant Darren Collison des fois blessé, des fois absent, ou Mirotic, dont les gros matchs se font très rares. Le noyau dur tombe à plat, en fait, la stratégie n’était pas très clairement établie et s’éparpillant statistiquement sur 5-6 catégories, avec un faible nombre de joueurs participant à ces joutes.

Globalement, la déception est intense, puisque la prépondérance des quelques cadres dans le résultat final est trop forte, sans supporting cast de bonne qualité pour venir palier aux semaines difficiles. Cela va être bien compliqué de faire illusion en Playoffs avec une telle organisation, honnêtement.


#13 Ben

Un peu comme pour le GM précédent, Ben subit la dur loi des drafts à moitié pourrie, l’obligeant à gérer de fou (12 moves en 10 semaines), sans réussir à relever la tête puisqu’il a subi quelques blessures trop impactantes avec une rotation serrée qualitativement parlant.

Hormis les TO salement remportées (comme toute belle Ghost) chaque semaine, Ben réussit à « presque » remporter les FG%/FT%/3PTM/AST sans être dans le positif niveau bilan.

Première excuse pour le lillois, les blessures. Entre Irving, Randolph, Gay et même Horford, il n’y a pratiquement aucun joueur majeur qui a joué régulièrement toutes les semaines depuis le début de la saison. En fait, pour être tout à fait honnête, même en pleine forme, ce quatuor qui fera rêver les nostalgiques, n’est pas assez productif ou spécialisé pour vraiment porter l’équipe. Je prends pour exemple un Dwight Howard qui ramasse du rebond tout en plantant les lancers-francs (14pts à 63% et 52%, 13.4rbds) mais seulement 1.3 block de sa part, c’est limite risible, ils sont d’ailleurs deux à atteindre la barre des 1blk dans le roster total, Horford (15.3pts, 1.5 3PTM, 6.9rbds, 4.9ast, 1.9blks) complétant.

Notre nordiste a tenté de faire fi des spécialistes pour réaliser un agrégat sur tous les joueurs faisant un peu tout, mais en faisant tout, on ne fait aussi pas grand chose. L’éparpillement est réel, phénomène encore plus prégnant quand les joueurs ne font pas des stats à haut volume mais en s’agrégeant les uns aux autres, le trio Dellavedova-Rodriguez-Jennings qui, avec Irving (23.8pts, 89FT%, 3.5rbds, 5.7ast, 1.2st) doivent en théorie venir renforcer les AST. Néanmoins, leur rendement n’est pas assez valorisant et présent en quantité, sans oublier que ce sont des joueurs irréguliers dont on parle, hormis la star des Cavs.

Même chose à l’intérieur, Z-Bo est sur le déclin et ne peut faire qu’un lieutenant de seconde zone à D-12. Je sauverai JJ Redick avec son scoring et ses 3PTM (15.7pts, 86FT%, 2.6 3PTM), permettant de faire le delta pour attraper des FT%/3PTM le plus souvent. J’ai dû mal à être enthousiaste sur le futur de ce roster, trop morose et dissipé dans les stats, avec ou sans blessures. Wait and see…


#14 Eagle

Bah, alors, Eagle, il se passe quoi cette saison? Tu entres dans la cours des grands et tu te prends des taquets à la récré, chaque semaine, pour tendancieusement glisser vers la dernière place qui sera tienne. Ah ah, trêve de plaisanterie, après deux premières semaines de bonne facture, la chute est entrainé de main de maitre par le dieu des blessures qui a marabouté ta team de l’escroquerie.

Résultat direct, une équipe à la ramasse, laissant s’échapper plusieurs catégories de manière assez accablante: FT%, 3PTM et TO (voire BLK) sont très largement perdues chaque semaine, c’est quatre catégories sur neuf, très mauvais calcul, si ce n’est pas pour blinder, derrière, cinq catégories lock.

Parlons rapidement de la draft où les quatre premiers choix ont confirmé les bonnes dispositions qu’on leur prêtait; par contre, le reste, c’est proche de zéro, deux steal sont néanmoins à sortir de ce caca, Deron Williams (12ème choix; 14pts, 1.7 3PTM, 6.8ast), jouant assez régulièrement pour avoir un impact positif (6-5 aux AST, on le rappelle), et Wilson Chandler (155ème choix) qui retrouve des couleurs et du jeu aux Nuggets (16.4pts, 1.6 3PTM, 6.9rbds). Heureusement qu’ils étaient présents pour pallier aux nombreuses blessures qui se sont enchainées petit à petit, celle de Blake Griffin (21.2pts, 8.8rbds, 4.7ast) étant la plus lourde à supporter, d’autant qu’elle est très longue.

Celle de Chris Paul, concomitante, a aussi fait peur tant il est le MVP de l’effectif (17.7pts à 46% et 87%, 1.9 3PTM, 5.4rbds, 9.7ast, 2.3st), à l’origine de cette réussite aux AST/ST, expliquant aussi pourquoi son absence couplée à celle de Griffin ont littéralement tué l’équipe. L’autre belle aspect du roster vient de la raquette puisque Drummond (14.7pts à 54FG%; 13.3rbds, 1.5st, 1.3blks) et Ty Chandler (7.8pts, 12rbds), formaient avec Blake un trident à 30rbds par match minimum.

Le calendrier démontre assez bien cette évolution négative avec deux fois trois défaites enchainés sur les 7 derniers matchs jouées. Le fait que les soutiens (Gallo, Chandler and co) soient unidimensionnels dans leur production n’aide pas à combler les matchs manqués des stars, il va falloir retrouver le duo des Clippers au meilleur de sa forme pour tenter la remontée fantastique, ce sera très très dur, au vu de ta configuration en points forts de catégories statistiques.

NB: Je n’ai pas parlé de Brandon Knight, je ne voulais pas remuer le couteau, après la perte de Winslow en fin de Week 10 pour le reste de la saison et de JR Smith en Week 98, à croire que tu es maudit.


#15 Nico

Le Champion en titre qui cire le fond de la ligue, des strasses et paillettes à la rue et au pain rassie, la chute violente de Nico m’impressionne, quelque part.

Ce qui attire ma curiosité, en premier lieu, c’est ce calendrier: 4 défaites en dix matchs, deux égalités et 4 victoires. Comment Nico peut-il être 15ème avec un bilan victoires/défaites flatteur? En prenant des branlées: 7-2, 7-2, 7-2 et 9-0 dans la gueule. C’est rédhibitoire.

Grâce à son premier pick (en plus!!), il a eu la chance de prendre James Harden, auteur d’une saison de MVP (28.6pts à 84FT%, 3.1 3PTM, 8.3rbds, 11.8ast, 1.4st mais 5.8TO), il explique à lui seul le bilan intéressant d’un quinzième sur les 3PTM/PTS/AST vu sa production hallucinante. L’autre point fort, c’est la raquette qui doit tenir les FG%/BLK/TO, dotée d’une pléthore de joueurs de bonne qualité avec Ibaka (15.6pts à 49FG%, 1.4 3PTM, 7.1rbds, 1.7blks), Dieng (10.6pts, 7.6rbds, 1.2blks), Nurkic (9.1pts, 6.6rbds) et Alex Len (8.2pts, 6.9rbds, 1.5blks), donc pas mal de rebonds mais surtout des contres en pagaille.

Il est plutôt étonnant de voir Nico à 2-9 aux RBDS d’ailleurs vu son ossature, la seule explication possible vient de l’irrégularité du quatuor, où Ibaka n’est plus le joueur défensif extrêmement productif aux RBDS/BLK qu’il a pu être, et l’autre facteur, moins apparent: l’absence d’ailiers de bonne facture apportant des 5-6 rebonds par match puisque les Parsons, Lee, Dudley, Harkless n’ont qu’un impact très marginal. Il est encore plus surprenant de voir Nico sans réaction avec ZÉRO MOVE pour tenter de dégager des poids morts et rattraper les quelques erreurs de la draft à ce niveau.

Enfin, le rôle des blessures n’est pas à négligée car elles ont touché les meilleurs comme Mike Conley (18.8pts, 3.6rbds, 6ast, 1.3st), les intérieurs ou les guards façon Richardson ou Lin, dont l’expression fut bref mais intense.

Une conjonction assez atypique de facteurs négatifs condamnent Nico à un enfer où l’espoir fait vivre.


#16 Néo-Alpha

Bon heuuuuuuuuuuuuu Team Yahoo quoi!!! Heureusement, Néo est de retour, il va gérer et il a de solides joueurs, au moins un Core 5-6 (Bradley, Green et toute cette raquette) pour remonter la pente. Il a un pré-carré statistique et ça, c’est le bien.


CLASSEMENT GÉNÉRAL


Commentaire et prédictions

L’analyse est plutôt limpide concernant notre ligue au global: derrière HornetsOnFire et Jérôme, presque 10 GM vont se battre pour seulement 6 places qualificatives. Peu d’espoirs concernant le quatuor de queue de peloton même si Eagle et la gestion de Néo-Alpha (présent sur la seconde partie de saison) pourraient rajouter du piment.

HOF possède déjà 15.5 points match-up d’avance sur le troisième, Stephyx,  et ça fait peur! Mais plus important, entre Stephyx (3) et Max (13), la bataille sera très rude, avec la fameuse semaine tronquée du All-Star Game à avenir et qui pourrait pénaliser des GM de la manière la plus injuste possible: des blessés, des joueurs en moins, le tout, sur seulement 3-4 jours de compétition.

La déception, cette saison, elle est là:

Aucun trade! Aucun échange, aucun coup de poker pour changer les choses. Serions-nous arrivés dans un mind-game trop intense où la gestion des inputs se fera uniquement par la Free Agency, au petit matin des résultats, au jour le jour? Dur, très dur. N’oubliez pas que la deadline arrive très bientôt, nous sommes mi-janvier.


 Classement réel

  1. HOF 9-1-0 – W-1 – 67.8%
  2. Jérôme 8-1-1 – W-4 – 66.1%
  3. Stephyx 6-3-1 – T-1 – 56.7%
  4. Mustang 6-4-0 – W-1 – 51.1%
  5. N.K 5-5-0 – W-1 – 50.0%
  6. Zezotte 5-4-1 – L-4 – 52.2%
  7. Larry 5-4-1 – W-1 – 51.7%
  8. Nico 4-4-2 – T-1 – 40.6%
  9. Arthur 4-5-1 – W-2 – 50.0%
  10. Ben 4-5-1 – L-1 – 47.5%
  11. Dom 4-6-0 – L-3 – 51.7%
  12. Rip 4-6-0 – W-1 – 46.7%
  13. Rigo 4-6-0 – L-1 – 43.9%
  14. Max 3-7-0 – L-1 – 46.7%
  15. Eagle 3-7-0 – L-2 – 41.1%
  16. Néo-Alpha 2-8-0 – L-1 – 40.0%

 

La voyez-vous l’escroquerie de Nico, 15ème et en réalité playoffable dans ce beau classement « réel », à la place de Dom ou Arthur, non-playoffables alors qu’ils le sont, au classement général. Le beat-by de Jérôme, sur quatre victoires consécutives, tend à vouloir se prolonger, on se posera la question de savoir s’il dépassera HOF à un moment dans la saison?

Au final, ce classement ressemble peu ou prou au général: à une ou deux anomalies qui se lisseront sur les 20 matchs disputés au complet.


Nombre de joueurs effectifs

La fameux comptage manuel hebdomadaire qui me bouffe un temps précieux, a pour but de venir prouver (ou non) quelque chose d’intuitif pour tout GM: avoir plus de joueurs effectifs, donc plus de volume de jeu et de stats, donnerait bien plus de chances de remporter les match-up que l’inverse.

Et à l’exception de Max, on retrouve bien sept joueurs du TOP 8 aux huit premières places en terme de nombre de joueurs effectifs moyens par semaine:

Max est bien le seul à réussir l’exploit d’être onzième avec 30.8 joueurs effectifs par semaine! Le Flop 8 se retrouve très naturellement en dessous des 30.1 joueurs moyens effectifs – 30.12 joueurs de moyennes au global – l’anomalie venant cette fois de Mustang qui détonne: 28.7 joueurs effectifs moyens, 14ème pire nombre de la ligue, et pourtant, une septième place synonyme de qualification. Difficile d’imaginer que sur le long de la saison cela reste ainsi, cependant, cela peut vouloir dire que le calendrier de Mustang sera plus chargé à venir, avec moins de blessures par exemple.

Corollaire direct de cette stat’, le nombre de matchs manqués et/ou joueurs absents par semaine est particulièrement significatif des GM qui ont connu le plus de blessures ou de DNP, à l’insu de leur plein gré comme dirait le grand poète Virenque:

Là, il n’y a pas de vérité absolue. On peut, comme certains le diraient naturellement, avoir très peu de joueurs blessés/manquants comme Jérôme ou Dom et être dans le haut du panier; mais aussi être quatrième au classement avec le deuxième plus grand nombre de joueurs manquants comme Zezotte, ou Mustang, septième mais quatrième au nombre de joueurs absents. Tout dépend, en filigrane de la qualité des joueurs qui n’ont pas joué, de leur possible remplacement et de la gestion en F.A etc. On retrouve quand même cinq non-playoffables dans les huit GM ayant le plus de blessures/matchs manqués sur dix matchs.

Mention spéciale à Nico, Zezotte et Eagle qui dépassent les 70 joueurs en dix semaines, c’est flippant. A contrario, un GM n’est pas forcément dans la panade aux blessures pour faire une gestion active en F.A comme le montre le nombre de moves par GM:

Dom est le plus actif tout en ayant le deuxième meilleur rendement au nombre de joueurs manquants, voilà l’exemple parfait. On retrouve par contre des certitudes: ne pas bouger, c’est l’immobilisme, la mort, merci Nico, merci Yahoo-Alpha, de démontrer qu’il faut bouger à un moment donné sous peine de rester s’endormir au fond du classement. Certains n’ont pas « besoin » de faire de moves, Zezotte et HOF en font partie, on remarque que Jérôme fait un effort pour rester au contact d’HOF en gérant sa variable d’ajustement d’un spot pour le booster chaque semaine.

Bref, on sent, aussi que les cas Max, Rip et Ben, gros gestionnaires, le sont par défaut, ils doivent rattraper des problèmes intrinsèques à leur roster non-nécessairement liés à des blessures, on rappellera que les bust, les contre-performances ou simplement, les mauvais choix de draft, forcent mécaniquement à fouiller pour trouver des remplaçants. Au global, trois joueurs ont épuisé leur quota sur cette première partie de saison, dans l’ensemble c’est assez sage avec 7 moves en moyenne par GM en dix semaines.

Enfin, vous savez mon appétit sur le nombre de joueurs effectifs et le questionnement suivant: vérifier l’importance des chiffres en les corrélant aux victoires/défaites de chacun suivant le schéma:

  • Un nombre de joueurs supérieurs (>) et une victoire
  • Un nombre de joueurs supérieurs (>) et une défaite
  • Un nombre de joueurs inférieurs (<) et une défaite
  • Un nombre de joueurs inférieurs (<) et une victoire
  • Égalité au nombre de joueurs et victoire
  • Égalité au nombre de joueurs et défaite
  • Égalité au nombre de joueurs et égalité au score

Comme les saisons précédentes, le nombre de victoires par un nombre de joueurs effectifs supérieurs et corrélativement, le nombre de défaites par un nombre de joueurs inférieurs, forme la majeur partie du tableau: 36.25% (72.5% si on compte les deux variables) du total. Aucune égalité ET égalité cette saison, c’est le cas le plus rarissime. On constate tout de même une certaine recrudescence dans la catégorie non-intuitive des Nb de joueurs > et défaite et inversement, nb de joueurs < et victoire avec Mustang, Arthur, NK et Nico qui ont réussi à renverser la vapeur malgré un nombre de joueurs effectifs négatifs sur la semaine.

On notera aussi que Dominique remporte la palme du GM ayant le plus de défaites avec un nombre de joueurs effectifs supérieur (3) devant Ben et Eagle (2), ce qui n’est pas un mince exploit. La tendance reste tout de même qu’un nombre de joueurs effectifs supérieurs = victoire dans trois quart des cas.


 Schedule – l’impact du calendrier

Les mauvaises langues diront, qu’en NBA comme en Fantasy League, le calendrier peut expliquer certaines dérives. Ceci est particulièrement vrai dans les FL à pts comme la NFL mais en NBA, avec des points match-up, en réalité, l’agenda s’équilibre vraiment.

En dehors de Néo-Alpha, Ghost Team sur cette première partie de saison et ayant le malheur, en plus, d’affronter sept fois des GM du TOP 8 de mi-saison; c’est du classique et très équilibré. On dira quand même qu’HOF et Jérôme ont eu un calendrier plus simple (comme s’ils en avaient besoin), comme Dom et Mustang, qu’on voit dans les playoffables. Sur 16 GM, 10 ont un bilan totalement équilibré, ayant affronté autant de fois des GM du TOP 8 comme du FLOP 8. Tiens, Eagle, tu es le seul derrière Néo à avoir un calendrier défavorable, si cela peut te consoler.


L’impact de la place à la draft et la gestion des F.A

Autre commentaire laconique que l’on aime sortir à la draft en tant qu’excuse de sac de première catégorie: être dans la tête des GM draftant, c’est la win assurée. Alors, info ou intox?

Alors oui et non. Rien n’est figé dans le marbre, il n’y a pas de corrélation évidente de ce fantasme même si dans le TOP 8 playoffables on retrouve cinq GM ayant drafté dans le TOP 8 et inversement, quatre GM du FLOP 8 de la draft se retrouvent dans les 8 pires bilans de la ligue. HOF a fait mentir, joliment, les déterminismes statistiques du genre, comme Stephyx voire Mustang puisqu’ils étaient en « fin de draft »; et naturellement, Nico ou Eagle, respectivement premier et sixième, font mentir les chiffres et squattent les bas-fonds en dépit d’une très belle place à la draft et donc un premier pick garanti « top tiers » de la NBA.


Le Champion d’Automne : HornetsOnFire

Le TOP 10 des meilleurs joueurs selon le Rank Yahoo

Un petit classement pour terminer, qui fera jaser puisqu’il exclut un joueur comme Russell Westbrook mais c’est le Ranking Yahoo des meilleurs joueurs Fantasy, vos retours sont les bienvenus:

 

Ecrit par:

N.K

7 Commentaires

  1. eagle -  14 janvier 2017 - 11:50

    Gros boulot NK bravo. Me concernant je perd beaucoup de catégories que je pourrais gagner sans mes blessés et c’est dommage. J’espère avoir un jour mon effectif au complet pour vraiment savoir où j’aurais pu me situer. Quand à Knight tu adores el dire chaque semaine mais je compte sur un trade de se part ( mais ça commence à durer). Je suis comptant de mon coup Brogdon en revanche je perd aussi définitivement 2 joueurs (Winslow et JR)…

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    • N.K -  14 janvier 2017 - 19:56

      J’ai corrigé ce petit oubli.

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  2. Jérôme -  14 janvier 2017 - 14:21

    Pour les trades, c’est vrai que c’est timide cette année. J’avais tenté un temps d’envoyer Gasol sous d’autres cieux sans succès.
    La + grosse arnaque est clairement l’absence de Westbrook dans le top 10 de Yahoo. Il y a des joueurs quand on les prend, il faut avoir un parti pris assumé. Quand on prenait Howard très haut à une époque, on savait qu’on lâchait les FT%. Pareil pour ceux qui prennent Drummond aujourd’hui.
    Là, avec RW, je lâche les TOs mais pour tout le reste il assure. Même les FG% ne sont pas si catastrophiques que ça. D’ailleurs, je suis dans le positif dans cette catégorie.
    Je l’ai déjà dit : mais abandonner les TOs, ça évite des mal de cranes le dimanche soir à se dire « merde j’ai 2TOs de moins mais 1 joueur de + ». Là au moins, j’ai 30 TOs de + et je ne risque rien 😀
    Mon bilan est positif, j’avais un first pick, j’ai construit une équipe autour, et le tout s’imbrique bien. J’ai du bol aussi avec très, très peu d’absences et là c’est une dose de chance non négligeable.
    Et pour finir, non, je ne veux pas dépasser HoF, j’ai pas envie de sortir au premier tour 😀

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    • stephyx -  14 janvier 2017 - 18:38

      bon je n’ai pas encore tout lu et je réagirais plus tard sur le reste (même s’il faudra sûrement que je lâche des compliments à NK, une torture) mais je m’arrête sur le point westbrook. Pour moi, le classement yahoo est, en général, plutôt bon, je trouve qu’ici le terme « arnaque » est clairement excessif concernant westbrook. Je te rejoins clairement en revanche sur ton explication, qui d’ailleurs devrait te faire pondérer le terme « arnaque ». Tu as, ici, un effectif clairement construit pour pallier aux 2 grosses tares de westbrook qui explique son absence du top 10. Tu as un gros volume de jeu (bq de joueurs chaque semaine) et des gros meneurs ce qui fait que les TO sont effectivement pas un problème pour toi car quasi systématiquement perdu. De toute manière, une équipe fantasy qui perd les TO très souvent est forcément une équipe très compétitive. Néanmoins, quand est-il d’une équipe beaucoup moins riche qui se doit de jouer les TO? ce défaut devient alors assez critique…
      Son autre tare, les %FG en est vraiment une pour moi car il a un gros volume de shoots mais là aussi, la construction de ton équipe compense bien tout ça car tu as d’autres scoreurs à gros volume dont certains à bon voire très bon % : thomas a plus de 45%, barnes à plus de 20 pts et haut %, j’y croyais pas du tout, et mccollum à plus de 48% et 23pts, c’est juste dingue!!!! Par conséquent un westbrook dans un effectif tel que celui ci, c’est juste parfait! Dans un effectif où il serait le seul (ou un des seuls) gros scoreurs (comme dans pas mal d’effectif de cette league), ça poserait forcément problème. Son potentiel fantasy et ses grosses stats sont ainsi optimisés au max car ses lacunes sont presque sans incidence dans un tel effectif. Les 10 gars qui sont donc devant lui au classement ne serait pas forcément une plus-value pour toi en lieu et place de westbrook mais dans les autres effectifs de la league, je ne miserais pas forcément sur lui par rapport à ces 10 gars, y aurait au moins débat selon moi (au moins face aux 5 premiers)…

      Le pire, c’est que ton nombre de joueur effectif bien plus élevé que pour les autres équipes noient le fait que tu pourrais quand même jouer les TO, car tes autres extérieurs perdent relativement très peu de ballons.
      Je pensais que d’avoir pris 3 meneurs au premier tour dont 2 mono-postes était une grosse connerie, le fait est que je me suis bien planté. Je réfléchis toujours dans ma draft à prendre dans mes 5 premiers tours, les 5 postes si possible, je ne m’obstinerais plus ainsi, merci pour la leçon. A ma décharge, le niveau ahurissant de Thomas et surtout Mccollum, pour moi pas loin d’être le plus gros steal de l’année, n’était quand même pas évident à prévoir. Lors de la draft, j’ai prié pour obtenir aussi lou williams comme 3eme meneur, je le sentais bien mais quand même pas à ce niveau (t’y croyais, aussi haut, avec clarkson, l’arrivée d’ingram, young, russel,…?) . Barnes, j’y croyais pas, même aux mavs sans leader, mea culpa. Plumlee est aussi bien au dessus de ce que j’attendais. Gortat qui ne vieillit pas et à qui on annoncait la concurence rude de mahinmi…Y a que young que j’attendais plus haut.
      Bref, selon moi, l’explication de tes perfs est liée au fait que tu as une grande majorité de tes joueurs qui sont au-dessus des prédictions. Sont-ils aussi au dessus des tiennes? en toute honnêteté?

      désolé pour l’ortographe, quand j’écris vite, je suis honteusement obligé de m’asseoir dessus…

      Répondre
      • Jérôme -  15 janvier 2017 - 11:51

        On ne va pas jouer sur la sémantique. Westbrook, c’est 19 triples-doubles. Et il ne serait pas parmi les 10 meilleurs joueurs d’un jeu basé sur les stats ? Après, honnêtement, je m’enfous du classement Yahoo, ce qui m’importe c’est de gagner chaque semaine 🙂
        Concernant le nombre de joueurs, je suis le premier surpris chaque semaine d’avoir plus de joueurs que mes adversaires. J’ai du bol sur le calendrier. Ou de la complémentarité avec peu de soirs ou tout le monde joue puis plus personne. Je ne vais pas faire le mec qui a étudié tous les calendriers pour drafter les joueurs parfaits. Personne ne me croirait. Et comme je l’ai déjà dit, jusque là, j’ai aussi été épargné par les blessures. Là, oui j’ai de la chance. D’autant que je n’ai pas l’impression de surabuser des FAs.
        Concernant les perfs de mes joueurs :
        – Westbrook ou Harden pour moi étaient des no-brainer sur les 2 premiers choix. RW, on l’a déjà vu seul (= KD blessé) donc c’était certain qu’il allait se goinfrer. A ce niveau-là et sur la durée, difficile à dire, mais gros volume de stats évident. C’était mon premier choix, Harden parti, aucune question ne se posait.
        – Ensuite, j’ai pris Thomas pour une raison simple. Depuis des lustres, je n’arrivais pas à prendre un gros PG et je souffrais des AST. Là, 2 PGs = gros niveau d’assists donc catégorie plutôt facile à gagner. J’ai pris IT pcq je l’avais l’an dernier, il passait un peu sous les radars mais c’est un très gros scoreur, avec des % pas dégueus. Après, passer de 22.2 à 28.2 ppg, je ne pouvais pas le prévoir, surtout à Boston où c’était très équilibré et ça se confirmait avec l’arrivée de Horford (qui n’est pas un goinfre offensif mais un joueur là encore équilibré)
        – Et j’ai fini dans ma logique avec McCollum, que j’ai pris évidemment pcq il était aussi SG. 3 PG, c’était du suicide. L’an dernier, c’était 20.8ppg à 44.8% et un profil up-SG. Je préfère avoir un joueur comme ça en SG qu’un mec qui va bcp scorer sans faire grand chose à côté. Cette année, là aussi grosse progression : 23.8ppg à 48.4% et environ 4apg.
        – Ensuite, fallait garnir la raquette, j’ai pris Gasol un peu par défaut, pcq je ne l’imaginais pas cramer et que j’adore le bonhomme. Mais à SA… y a le repos, une équipe équilibrée. Donc je n’attendais clairement pas les mêmes stats qu’aux Bulls mais qqch de solide. Au final, il est un peu décevant mais j’ai l’impression que la machine est en route.
        – Marcin Gortat, j’ai l’impression de l’avoir chaque année. Titulaire, peu de concurrence, sobre et solide. Je connais le mec, je sais à quoi m’attendre avec lui et j’en suis content.
        – Ensuite, fallait bien des SF et en replongeant dans ma draft, j’ai pris Young avant Barnes. Young, c’est pareil, un gars globalement solide, pas loin du double double l’an dernier (15-9, 52%). A Indiana, il n’a pas le même volume mais fait partie des gars « sobres et solides ». Là encore, c’est un SF qui prend 6 rebonds, ça pèse en fin de semaine. Barnes, c’était un pari et je me rappelle des critiques. Mais en 99e position, prendre un mec signé au max, ça me parait pas être un pari délirant. Il n’avait jamais été leader à GSW donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Il poste 21-5, perd pas trop de ballons et la surprise, il est même plutôt adroit. Pari réussi.
        – Enfin, je complète, Mason Plumlee, je l’avais à l’oeil pour sa polyvalence, et comme l’a rappelé Najib, il flirte régulièrement avec le triple double. L’an dernier, c’était déjà 2.8 assists par match et j’avais lu un article peu avant la draft où le GM des Blazers disait qu’il allait lui confier plus de responsabilités. Je ne me suis basé que là dessus pour en faire une priorité (pourtant, on sait ce que ça vaut les déclas bisnounours avant le début de saison). Résultat: 4.3apg. Dans la logique de cette équipe, ça pèse. Là, je remercie juste mon feeling. Marcus Morris, je le pistais aussi depuis un moment. Irrégulier, mais capable de noircir les cases.
        – On en arrive à Lou Williams, le mec qui traine toujours en FA, qu’on prend, qu’on jette. Tu le dis bien, c’est un 3e PG, qui scorait 15.3 ppg l’an dernier avec KOBE. Cette année, y a plus Kobe, donc j’attendais un rendement au moins équivalant, autour des 15ppg. Pour un 158e choix, on a vu pire. Il a eu un énorme coup de chaud en décembre et s’est un peu calmé. Mais le + fou : il score 17.5ppg (+2.2 par rapport à l’an dernier) en jouant 4 minutes de moins en moyenne ! Imprévisible un tel rendement.
        – Je passe sur Jefferson et Green, le premier, j’aime bien mais j’avais cru comprendre qu’il serait remplaçant aux Pacers. Je l’ai coupé assez vite. Green, bon ça a été critiqué (mais se faire chambrer sur son 12e choix, laissez moi rire…), je m’attendais autour de 10ppg mais trop irrégulier donc coupé aussi.
        Preuve de ma bonne draft : mes 10 premiers choix sont toujours là. Et en même temps, quand je regarde les mecs pickés aux deux derniers tours, j’ai pas d’immense regrets par rapport à mes besoins. Je ne vois pas l’intérieur qui aurait été incroyablement utile (Zaza, Lee, BOSH…)
        En F.A., j’ai pris Tony Allen assez vite : là encore, comme Lou Williams, un FA régulier, qui tourne beaucoup. Seulement, cette année, il est titulaire, et s’il ne score que 10 points, c’est à 49%, et à côté, y 5.4 rebonds et 1.8 steals. Si je le mets SG, ça permet de dominer le rebond alors qu’au final, je n’ai qu’un seul intérieur qui gobe plus de 8 rebonds (!!!) Sur cette catégorie où je suis à 11-0, j’ai 2 leaders : Gortat (11.8) et … Westbrook (10.7). Par contre, j’ai 5 joueurs entre 5 et 8 rebonds par match, et 3 autres au-dessus de 3.5.
        Ma conclusion par rapport à tout ça :
        – j’ai toujours eu du mal à construire une mène crédible et c’était ma priorité cette saison. Quitte à le faire excessivement.
        – la polyvalence des postes, ça aide, mais la polyvalence des stats, c’est bien utile aussi.
        – dans la continuité, il est bien plus facile de trouver des joueurs présents au rebond qu’à la passe
        – l’adresse est un paramètre bien trop variable pour en tenir compte au moment de la draft. Même Plumlee qui est à 55% sur la saison a rendu qq 1/9. Après, y a des tendances évidemment. Tourner à 36% sur 82 matchs, ça fait de vous un gros boulet.
        – et enfin, il faut bien évidemment de la chance, dans le calendrier et dans les blessures.

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  3. stephyx -  15 janvier 2017 - 22:42

    bon j’ai tout lu, gros boulot, j’adore!

    je note que tu as oublié de souligner mon petit coup de la draft: embiid! Certes, c’est à la fois une bénédiction et un boulet, en raison de ces matchs loupés mais quel talent! En dehors des TO, il peut être hyper productif! J’espère que pour les playoffs, il n’aura plus de limitations!
    Bon je note une fois de plus que le paramètre le plus important de ce jeu, sans être systématiquement décisif, est le nombre de joueurs effectifs. C’est le paramètre le plus important sur lequel je construit la plupart du temps ma draft en choisissant un max de joueurs double postes, en évitant les pré-disposés aux blessures (même si c’est quand même dans ce cas assez aléatoire….j’ai quand même pris rose-wade-embiid), un équilibre en poste et en choisissant le plus possible des joueurs d’équipes différentes.
    Je suis d’ailleurs assez contrarié dans ce début de saison, car malgrè le fait que je réponde bien à ces critères, j’ai eu trop souvent à mon goût des combinaisons « tous mes extérieurs un soir, tous les intérieurs l’autre » me forçant à en laisser sur le carreau (mais ça devrait s’inverser statistiquement parlant pour la 2nd moitié de saison logiquement) J’ajoute à ça un peu trop de joueurs laissé au repos ‘ »rest ») sans être blessé tel que love, wade, thompson, embiid,…bref, un peu frusté de n’être qu’à 30,9 semaine, là ou je pourrais être encore plus haut, gourmand que je suis…

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    • NK -  16 janvier 2017 - 18:34

      Plus que douteux cet oubli….je vais rectifier ça, merci.

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